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VOUS REPRENDREZ BIEN UN PEU DE PLASTIQUE ?

Aujourd’hui, le plastique est partout, car tout ou presque dans notre quotidien est fabriqué à base de plastique : vêtements, meubles, revêtements, ustensiles, et bien sûr la plupart des emballages. Mais saviez-vous qu’il existe 80 000 substances chimiques sur le marché, issues des plastiques ? Des analyses ont démontré que certaines sont nocives, certaines inoffensives, mais beaucoup dont on ne sait rien encore. Sur la première catégorie, les découvertes scientifiques sont d’ores et déjà alarmantes.

De la chaîne alimentaire au corps humain …

Vous le savez déjà, la pollution due aux plastiques est présente dans les mers (équivalent à un continent de déchets), autant que sur la terre. Mais pas seulement ! Certains plastiques se dégradent en microparticules invisibles à l’œil nu. Elles se déposent dans les sols, sont présentes dans l’air que nous respirons, dans les eaux, sur les produits cosmétiques que nous utilisons et les aliments que nous absorbons, s’introduisant dans les organismes. Nous ingérons environ 5 grammes de plastique par semaine : la taille d’une carte de crédit. 

En 2019, l’OMS reconnaissait déjà la présence de ces microplastiques dans les rivières, la mer, l’eau du robinet et dans la plupart des bouteilles vendues dans le commerce. Des microplastiques ont été retrouvés dans les selles, le sang, le placenta, les poumons, et même le cerveau. En effet, les études ont démontré que le plastique se transmet de la mère à l’enfant, lors de la grossesse.

Laissez entrer les perturbateurs endocriniens…

Les microparticules de plastique ressemblent tellement à nos hormones naturelles que cela perturbe notre système. C’est ce que l’on appelle les perturbateurs endocriniens. De plus, le cocktail de substances chimiques avec qui nous sommes en contact régulièrement a des effets d’autant plus délétères.

Les conséquences auront des effets à long terme, qui se verront sur les générations futures. En laboratoire, les recherches (à retrouver dans le documentaire Les humains malades du plastique) ont déjà établi des effets vérifiables aujourd’hui :

– La réduction des spermatozoïdes valides chez les hommes. Au moins 10 % actuellement des couples sont aidés pour la procréation.

– Les déficits de l’attention des êtres humains : oublis, problèmes de mémoire et de concentration, autisme, hyperactivité

– Le développement du cancer du sein : aujourd’hui une 1 femme sur 8 développe un cancer du sein, alors qu’il y a quelques dizaines d’années, on comptait 1/22

– Le développement du langage et de l’apprentissage retardé chez des enfants

– Des dérèglements de la thyroïde qui perturbent le développement du cerveau

7 conseils pour éviter (autant que possible) le plastique

1 – Consommer l’eau du robinet (en utilisant du charbon ou des billes de céramique pour le filtrage et l’odeur) et avoir sa propre gourde en métal

2 – Ôter dès que possible les emballages plastiques des aliments une fois rentrés à la maison et éviter les films plastiques

3 – Cuisiner des produits frais et éviter le plus possible les produits industriels transformés – favoriser les aliments achetés en vrac

4 – Utiliser des sacs à provisions en toile et des sachets en papier réutilisables

5 – Boire dans une tasse en céramique votre café de la machine du bureau

6 – Préférer les savons solides aux gels douche ou shampoings liquides

7 – Choisir des conserves vendues dans des bocaux en verre

Vous pensez à d’autres bons conseils ? Notez les en commentaires.

Vous pouvez visionner ci-dessous ma chronique écologique (27è minute) lors de l’émission « Camaïeu de Femmes » de Veronica Antonelli, du 25 mai 2023. Vous en apprendrez plus sur l’histoire du plastique entre autres… 

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