Les mouvements féministes visent à libérer les femmes du joug du patriarcat, en faisant la promotion de l’égalité femmes-hommes. Cela pourrait inciter l’épanouissement des individus et développer l’émancipation des femmes et la confiance en soi. Regardons-y de plus près.
Qu’est-ce que le féminisme ?
En France, le féminisme est une action politique depuis le 19ème siècle, mais des concepts féministes implicites ou explicites se sont manifestés au travers des siècles. Ils cherchent à supprimer toutes formes de violences contre les filles et les femmes notamment.
La domination de l’homme toujours d’actualité ?
Cependant, la domination masculine, représenté par un système de privilèges accordés aux hommes, qui profitent encore d’une supériorité dans de nombreux domaines, persiste dans nos sociétés.
Par exemple, le hashtag MeToo a mis en exergue les comportements sexistes de rue et dans les transports en commun. Lors d’une étude de l’IFOP en 2018, 8 françaises sur 10 déclaraient avoir été confrontées au moins une fois par une forme d’agression sexuelle dans ces lieux. Une dure réalité pour l’émancipation des femmes dans une société où l’on montre encore des femmes comme des objets. Et de ce fait, il y a toute sorte de raisons de s’en prendre au sexe dit « faible ».
Les femmes les plus touchées par ces injonctions sexistes, sont celles qui portent des vêtements jugés trop aguicheurs, des femmes libres, celles qui refusent les avances … mais pas seulement. Il y a toute sorte de raison de s’en prendre au sexe « faible ». Du coup, les femmes adoptent des stratégies pour y échapper : choisir une certaine tenue vestimentaire, changer d’itinéraire, faire semblant de téléphoner, éviter de sortir la nuit seule par crainte de se faire agresser voire violer.
Et le rôle de l’éducation ?
Ce serait un bon début si les enfants étaient élevés en respectant les personnes de l’autre sexe. Entre autres, le confinement a démontré que les tâches ménagères restent réservées aux mères de famille et leurs filles. Ces dernières sont jugées moins savantes, moins ambitieuses et on les encourage surtout à être belles, souriantes. Et pourtant l’éducation se fait dès le plus jeune âge et de la part des parents, avoir confiance en soi va plus facilement engendrer l’émancipation des femmes qu’elles deviendront plus tard.
Arguments anti-féministe ?
Il existe des mouvements anti-féminisme où des demoiselles déclarent « être contre l’avortement » et « avoir besoin des hommes ». L’émancipation des femmes peut être angoissant pour certaines encore aujourd’hui. Rappelons simplement que le féminisme n’est pas contre les hommes mais contre le sexisme.
Faut-il être militante ?
Pinar Selek, militante, sociologue, écrivaine, antimilitariste et féministe est l’objet d’un ouvrage de dialogues avec Guillaume Gamblin, l’Insolente. Elle nous explique l’importance d’être dans des mouvements, à quel point cela l’aidait elle-même et la soutenait dans son combat. Elle inspire d’ailleurs beaucoup de personnes par son dynamisme, elle encourage la création de collectifs.
On ne peut nier que les choses évoluent, les femmes s’affirment et revendiquent. Etre féministe nous guide, nous rend plus fortes et plus confiantes. Le combat doit continuer.
Et vous, vous sentez-vous plus épanouie grâce à vos lectures ici ?
Rédigé par Véronique Visine le 12 mai 2022
Article rédigé dans le cadre de la formation
Client : Au féminin.com
Cible du site : grand public, 25-49 ans, life style
Une chose est sûre, j’aime beaucoup te lire… Et je ne sais pas si c’est un hasard mais la majorité de tes sujets me parle… tellement.. et celui-ci me touche profondément..; parce que oui, à l’aube de 2023, plus que jamais, la situation des femmes reste fragile !
Merci beaucoup ! Oui le combat pour l’égalité est toujours d’actualité.